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Procrastiner : et si c’était bénéfique ?

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Procrastiner : et si c'était bénéfique ?

La procrastination, cette habitude de remettre à plus tard ce que l’on peut faire aujourd’hui, est souvent présentée comme une mauvaise habitude qu’il faut absolument combattre. Pourtant, peut-on y voir un aspect bénéfique ? Voilà une question qui mérite d’être posée. Dans cet article, nous vous proposons de porter un regard différent sur la procrastination et d’explorer les raisons pour lesquelles elle pourrait même avoir des effets positifs.

Repenser la procrastination : bien plus qu’un simple report

La procrastination : un phénomène complexe

Trop souvent réduite à un simple signe de paresse ou d’indécision, la procrastination est en réalité un phénomène beaucoup plus complexe. Elle concerne aussi bien les étudiants en période d’examen que les entrepreneurs face à leur projet ou encore toute personne engagée dans des tâches personnelles ou professionnelles.

Une tendance à analyser plutôt qu’à diaboliser

Au lieu de condamner systématiquement cette inclination à repousser certaines tâches, il serait plus judicieux de tenter de comprendre ses ressorts. En effet, loin d’être toujours synonyme d’inactivité, la procrastination peut être le signe d’un besoin de prendre du recul avant de se lancer.

Après tout, n’est-il pas parfois nécessaire de différer une action pour mieux l’accomplir ensuite ?

La face émotionnelle de la procrastination et son impact sur nous

Procrastiner pour mieux gérer nos émotions

La procrastination n’est pas qu’une question de gestion du temps ou d’organisation. Elle est aussi profondément liée à notre gestion des émotions. En reportant une tâche, nous évitons temporairement les sentiments désagréables qui lui sont associés.

Une forme d’autoprotection

Ce mécanisme peut donc être vu comme une forme d’autoprotection, nous permettant de préserver notre bien-être psychologique en évitant le stress ou l’anxiété que pourrait provoquer certaines tâches. Il s’agit là d’un aspect souvent négligé mais essentiel à prendre en compte pour comprendre la procrastination.

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Qui n’a jamais ressenti un soulagement différé, presque libératoire, après avoir remis à plus tard une tâche anxiogène ?

Comprendre les mécanismes cachés derrière le désir de remettre à plus tard

L’aspect neurologique de la procrastination

D’un point de vue neurologique, la tendance à procrastiner serait liée à une lutte entre deux parties du cerveau : celle orientée vers les gratifications immédiates et celle orientée vers les objectifs à long terme. Cette vision biologique nous permet de mieux comprendre pourquoi il est parfois si difficile de résister au désir de remettre au lendemain.

L’influence de l’environnement sur nos comportements procrastinateurs

Notre environnement joue également un rôle non négligeable dans notre propension à procrastiner. En effet, la surcharge d’informations et les distractions omniprésentes peuvent favoriser le report de tâches complexes ou exigeantes.

En sommes-nous vraiment maîtres ou sommes-nous simplement victimes d’un environnement qui encourage la procrastination ?

Procrastiner pour stimuler la créativité : un avantage insoupçonné

La pause créative

Si l’on parle souvent des méfaits de la procrastination, on évoque rarement ses avantages potentiels. Pourtant, en offrant une pause dans le flot incessant des obligations, la procrastination peut permettre d’ouvrir un espace pour la créativité.

L’émergence d’idées nouvelles

Ainsi, en repoussant certaines tâches, nous donnons à notre esprit le temps et l’espace nécessaires pour faire émerger de nouvelles idées. Il s’agit là d’un bénéfice insoupçonné mais réel de la procrastination. Une véritable aubaine pour tous ceux dont le métier nécessite une pensée créative et innovante !

Qui sait ? Peut-être que ce chef-d’œuvre sur lequel vous travaillez trouvera son inspiration lors d’une pause « procrastinatoire » …

Trouver l’équilibre : comment la procrastination peut mener à une meilleure efficacité

Gérer la pression grâce à la procrastination

Le fait de repousser certaines tâches à plus tard peut paradoxalement augmenter notre efficacité. En effet, la pression du temps et l’urgence qui en découlent peuvent nous inciter à nous concentrer davantage et à travailler plus intensément pour respecter les délais.

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La procrastination : une affaire d’équilibre

Ce constat souligne bien le fait que la procrastination n’est pas nécessairement un problème en soi. Elle peut même être bénéfique si elle est gérée de façon équilibrée. L’idéal serait donc de trouver le juste milieu entre action immédiate et report réfléchi.

Cela étant dit, il est temps de tirer les fils de notre réflexion.

En fin de compte, la procrastination pourrait bien être une alliée insoupçonnée plutôt qu’une ennemie irréductible. Au-delà des clichés habituels, cette pratique révèle une complexité et une richesse insoupçonnées. Qu’elle soit vue comme une réponse émotionnelle, un mécanisme neurologique ou encore un stimulant créatif, la procrastination mérite d’être reconsidérée et comprise dans toute sa diversité. Tout l’enjeu est alors de réussir à trouver l’équilibre pour utiliser cette tendance à notre avantage et non à notre détriment.

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